Mardi 11 Octobre - On manque de place pour les TIG

Publié le par Sam Fisher

À la demande du garde des Sceaux, chaque tribunal en France organise un forum sur le TIG : Travail d'intérêt général. Aujourd'hui, associations et collectivité locales sont conviées au tribunal, à 14 heures.

 

Tribunal

 

 

Il y a une trentaine d'années, précisément par la loi du 10 juin 1983, était instauré le TIG : Travail d'intérêt général. Une peine alternative à la prison, où la place faisait cruellement défaut : « Outre la volonté de désengorger les prisons, explique Dominique Josset, directrice du SPIP (Service pénitentiaire d'insertion et de probation), on a introduit une notion fondamentale : celle de la réparation, avec la participation de la communauté ». D'autres peines alternatives existaient déjà, comme la suspension du permis de conduire, par exemple, mais aucune n'incluait cette notion de « réparation » par l'auteur des faits.

30.000 TIG

En France, par an, quelque 30.000 TIG sont prononcés chaque année. Ici, en Hautes-Pyrénées, pour les 9 premiers mois de l'année, le tribunal a prononcé 148 TIG, soit environ 200 par an. Le forum qui est organisé aujourd'hui, au tribunal, a pour but non seulement d'expliquer mais encore de mobiliser : « Il nous manque des postes en Hautes-Pyrénées », reconnaît Dominique Josset. C'est-à-dire de places pour effectuer ces fameux TIG. Il manque des places en hôpital, il manque des places pour les femmes condamnées à des TIG ou de places à horaires aménagés… Ce forum doit donc rassembler des maires, des associations comme la Croix-Rouge, le Secours populaire, le Secours catholique, les Restos du cœur ou encore des institutions, outre les collectivités locales, comme la SNCF, le Parc national, les lycées, le 35e RAP. Le but d'un TIG étant de travailler gratuitement pour une association ou une collectivité afin de « payer » sa dette à la société, au lieu d'aller directement en prison.

 

La Dépêche...


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