Jeudi 30 Juin - Suisse: Un détenu s’évade du pénitencier d'Orbe

Publié le par Sam Fisher

Un Serbe de 36 ans détenu aux Etablissements de la plaine de l’Orbe s’est évadé mercredi matin. Il s’est enfui de l’atelier de maçonnerie où il travaillait. Le police est à sa recherche et lance un appel à témoin.

 

Un détenu s’est évadé mercredi matin du secteur ouvert de la Colonie des Etablissements de la plaine de l’Orbe (EPO) dans le canton de Vaud. La police est actuellement à sa recherche.

Ce détenu serbe de 36 ans était placé à la Colonie, section ouverte des Etablissements de la plaine de l’Orbe (EPO). Il s’est évadé vers 9 heures du chantier de maçonnerie où il travaillait, a communiqué le canton. Incarcéré depuis 2006, il avait été transféré du Pénitencier à la Colonie le 12 mai.

 

Pas dangereux

«L’homme n’est pas dangereux. On n’est pas du tout dans le même cas de figure que celui du détenu qui s’est enfui d’une prison du canton de Neuchâtel», a déclaré à l’ats Denis Froidevaux, chef du Service pénitentiaire vaudois ad intérim. Le Serbe a été condamné pour contraintes sexuelles sur une personne majeure de sa famille proche. Il s’approchait de sa libération conditionnelle qui devait avoir lieu en 2013, a-t-il indiqué.

L’intéressé a été évalué par la Commission Interdisciplinaire Consultative (CIC) composée notamment de psychiatres et du procureur. Après un premier refus, elle a estimé fin 2010 qu’un élargissement du régime de sa détention, en sus d’une formation professionnelle en maçonnerie, pouvait lui être bénéfique.

Un comportement exemplaire au quotidien, l’absence d’antécédents et et le fait qu’il n’était pas venu en Suisse pour commettre des délits ont parlé en sa faveur. L’atelier maçonnerie de la Colonie des EPO responsabilise au maximum la personne détenue en vue de sa réinsertion la laissant parfois sans surveillance.

Responsabilisation

 

L’atelier maçonnerie de la Colonie des EPO responsabilise au maximum la personne détenue en vue de sa réinsertion la laissant parfois sans surveillance.

Mercredi, le détenu est resté seul pendant un court laps de temps, suffisant néanmoins pour retirer ses vêtements techniques et prendre la fuite. Le chef d’atelier a donné l’alarme et la police cantonale est immédiatement intervenue. Des recherches ont été effectuées dans la région, sans succès pour l’heure. La police a lancé un appel à témoin.

«Il est clair que l’on prend un risque en transférant un détenu à la Colonie, mais c’est le propre de la réinsertion», a relevé le chef du SPEN. Sur 60 à 70 détenus, deux à trois s’enfuient chaque année. Certains reviennent d’eux-mêmes, a-t-il ajouté.


Tribune de Genève...

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